This essay outlines the various analytical frameworks related to the history of race science that contribute to a “Latin” intellectual culture and tradition. In addition to defining Latinity as applied to the history of science, this article examines the troubled relationship between Latin American history and histories of science characterized as global. Similarly, it explores intellectual linkages across the Global South regarding racial mixture and the legacy of colonialism. It concludes by considering how a Latin perspective can illuminate the continued (...) hegemony of ideas and scientific practices originating in North America and northern Europe. (shrink)

How do we truly live well? Can philosophy actually tell us how to be happy? Constantly under attack in today's day and age, the Church's philosophy of what it means to be human and how to act serves as the logical consequence and culmination of all the truths of her theology and holy religion. But if we do not understand why we should act well according to the light of natural reason, it will be all the more difficult to explain (...) why we should act in a certain way according to the light of supernatural revelation. In short, the Church's philosophical system of ethics may well be the most important thing to learn today and so forms the culmination of our Foundations of Wisdom series. Ethics covers the teachings of Aristotle and St. Thomas Aquinas, showing how living a life according to the Church's perennial philosophy not only is not contrary to reason, but also leads to the culmination of what reason was made for: the perfection of the human person, serving as a vehicle for beatitude. In this fourth and final volume of The Foundations of Wisdom, you will understand the Church's teaching that the human person should act according to the light of natural reason by delving into the teachings of St. Thomas and seeing how natural reason harmonizes with the ethics of Holy Mother Church. Deepen your understanding of our very selves, learning how God made us to come to know Him and see His mark in every aspect of creation. Finally, understand the journey to happiness that God through His Church has provided for us to reach our ultimate end: eternal beatitude by union with God. (shrink)

Hegel's Philosophy of Right was his last systematic work and the most complete statement of his mature views on ethical and political philosophy. It explores the relationships between three distinct conceptions of human freedom: persons as possessing contract rights, subjects as reflective moral agents, and individuals as members of an ethical community. It strongly influenced the early Marx and with the rise of debates over liberalism and communitarianism in the latter half of the twentieth century. In this volume an outstanding (...) line up of contributors examine the nature and impact of Hegel's Philosophy of Right. A diverse array of topics is examined, ranging from Hegel's account of rights, freedom, the state and history to some hitherto relatively overlooked topics such as Hegel and Luther, art and nationality and Hegel and the market. Hegel's Philosophy of Right: Critical Perspectives on Freedom and History will be valuable reading for scholars of Hegel, nineteenth-century German philosophy, political philosophy and history of political thought. (shrink)

Notre article propose d’explorer la réception de Pierre Poiret au sein du piétisme radical en Allemagne. Dans ce milieu spirituel a émergé une traduction allemande de l’Œconomie Divine (1687) (7 vol. 1735-1742). Nous souhaitons donner quelques éclairages sur la réalisation de ce projet, les personnes qui y ont été associées, ainsi que sur la manière dont le texte de Poiret a été transposé en langue allemande. Poiret et ses traducteurs piétistes partagent la conviction que la vérité religieuse n’est accessible que (...) par l’illumination divine. Mais la tension entre l’inspiration divine de la vérité et son agencement systématique et rationnel dans le volumineux traité de Poiret se trouve encore renforcée par les stratégies érudites mises en place par les traducteurs, notamment par Johann Christoph Edelmann qui se muera de piétiste radical en représentant des Lumières radicales. (shrink)

La paix entre l’État et les FARC en 2016 a fortement limité le nombre de victimes de violences mais ces dernières risquent de repartir de plus belle. La moitié des guérilleros ont été désarmés par l’ONU, ce qui laisse le pays sans encadrement territorial pour s’opposer au narcotrafic. Les anciens FARC sont assassinés par de nouvelles structures criminelles en train d’occuper le terrain.

Journal Name: Semiotica Issue: Ahead of print.

Journal Name: Semiotica Issue: Ahead of print.

Depuis l'Antiquite, la philosophie occidentale tente de determiner si la morale peut et doit etre ancree dans une constellation theiste. Tenter de repondre a cette question constitue un defi d'autant plus grand dans un monde globalise, au sein duquel le theisme est non seulement remis en question par la tradition occidentale des Lumieres, mais aussi par des modeles de pensee qui promeuvent une maniere fondamentalement differente de se rapporter a la realite. Les reflexions proposees dans ce volume sur Dieu et (...) la morale invitent a examiner les difficultes suscitees par l'ancrage theiste de la morale et a interroger la contingence du cadre reflexif au sein duquel ces difficultes se deploient. (shrink)

En s’appuyant sur une enquête de terrain concernant un établissement de la filière automobile, cet article cherche à montrer que le temps de travail a adopté un caractère flexible et fragmenté à la suite de transformations concomitantes de l’organisation du travail et des relations professionnelles. Ce temps est articulé au flux et au volume de production, ce qui le rend moins régulier et prévisible pour les salariés. Leur temps de travail peut ainsi varier à la hausse ou à la baisse (...) selon des contraintes de marché ou des aléas industriels. À cette flexibilité s’ajoute la désynchronisation du temps des différents ateliers et équipes à l’usine. En conséquence, les salariés et leurs représentants ont de moins en moins de prise sur un temps de travail qui semble s’imposer à eux, de l’extérieur. Face à cette situation, les marges de revendication des élus du personnel se réduisent. Ils tentent de redonner une certaine régularité et synchronicité au temps de travail quand il ne s’agit pas de négocier des contreparties salariales. Les transformations de l’organisation du travail en cours remettent donc en cause – mais de façon discrète – l’une des mesures dominantes du travail en régime fordien en réformant profondément les modalités de négociation sur le temps de travail. (shrink)

La philosophie de l'Autre de Lévinas se veut l'explication d'un plan de la réalité humaine qui précède celui du sujet spontané, c'est-à-dire qui précède le plan de l'intentionnalité, du vouloir et de l'agir. Lévinas appelle ce plan-entre autres-subjectivité. Or il évite l'idée d'une fin dernière de l'individu 1) en réduisant le plan de la subjectivité pré-spontanée à ce rapport (non-intentionnel et non-téléologique) à l'Autre et en concevant le rapport à Dieu comme passant nécessairement par l'Autre, 2) en identifiant la métaphysique (...) à ce rapport, ce qui lui permet d'éviter de réintroduire la métaphysique traditionnelle sur le plan du sujet spontané, de devoir justifier une fin dernière de l'individu par recours au Dieu onto-théologique, comme le fait par exemple Kant. Au moyen d'une analyse du désir humain, je montre ensuite qu'il n'est pas possible de réduire la subjectivité pré-spontanée au rapport que Lévinas décrit. Au niveau de la subjectivité, Dieu se manifeste aussi comme fin ultime du désir. Il y a en plus du rapport à Dieu passant par l'Autre un rapport à Dieu que la subjectivité découvre à l'intérieur d'elle-même, rapport qui dote cette subjectivité d'un caractère téléologique. La présence d'une telle téléologie rend légitime de poser la question de la finalité de l'individu sur le plan du sujet spontané aussi, question à laquelle cependant-Kant l'a bien vu-ne peut être répondu autrement que par la métaphysique au sens traditionnel du terme, la métaphysique comme onto-théologie. (shrink)

People evolved as part of an ecosystem, making use of the Earth’s bounty without reflection. Only when our ancestors developed the capacity for moral agency could we begin to reflect on whether we had taken in excess of our due. This outlines a ‘green libertarianism’ in which our property rights are grounded in fundamental ecological facts. It further argues that it is immune from two objections levelled at right- and left- libertarian theories of acquisition: that Robert Nozick, without justification, divided (...) people into those who were able to acquire unowned resources, and those would could not; and, that left-libertarian attempts, such as Hillel Steiner’s, to separate choice from circumstance cannot account for the fact that not only people’s decisions to have children, but even their decisions to continue living, affect people’s entitlements to use the natural world. (shrink)